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Déroulement de l'accident de Tchernobyl

Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 est entièrement détruit par une explosion suivie d'un incendie au cours d'un essai de fonctionnement à faible puissance. Cette catastrophe est due, non seulement aux défauts de conception du réacteur, mais également aux erreurs du personnel, insuffisamment formé, et à la procédure de contrôle de fonctionnement, incomplète et imprécise. Voilà le récit des événements qui se sont produits ce jour là.

Afin de tester le refroidissement du cœur, la puissance du réacteur est réduite le faisant ainsi travailler dans une zone de fonctionnement instable. Ignorant les signaux d'arrêt d'urgence émis par le système de sécurité, le personnel continue l'essai. Les vannes d'admission de la turbine sont fermées, en violation de la procédure normale, entraînant une augmentation de la pression de la vapeur. Les barres de contrôle descendent automatiquement mais sans effet notable. Le chef opérateur ordonne alors l'arrêt d'urgence et fait descendre la totalité des barres sans parvenir à stopper l'emballement du réacteur. En quelques secondes, le réacteur atteint une puissance de l'ordre de 100 fois sa valeur nominale provoquant l'échauffement du fluide caloporteur (eau courante) et une détérioration du combustible. L'eau, qui ne parvient plus à évacuer la chaleur, se vaporise en une fraction de seconde et produit une explosion de chaleur qui détruit le réacteur. La partie supérieure du réacteur est à l'air libre. Le graphite, porté à haute température, s'enflamme alors. Les nombreux foyers d'incendie et l'absence d'enceinte de confinement favorisent la dispersion dans l'atmosphère de produits radioactifs.

D'énormes quantités de radionucléides libérées dans l'environnement...

Un dégagement considérable de radionucléides a eu lieu essentiellement pendant les dix jours qui ont suivi la catastrophe : on estime que près de 12 x 1018 Bq sont partis dans l'environnement. Le nuage radioactif, entraîné par les masses d'air jusqu'à dix mille mètres d'altitude et dérivant au gré des vents, a disséminé sur la plupart des pays d'Europe des radionucléides , essentiellement l'iode 131, l'iode 132/tellure 132, l'iode 133, le césium 134 et le césium 137. Les régions les plus contaminées ont été le sud de la Biélorussie, le nord de l'Ukraine et les régions de Briansk et Kaluga en Russie. Dans ces régions, les dépôts de césium 137 ont atteint 1,5 x 106 Bq/m2 et ceux d'iode 131 18,5 106 Bq/m2.

Zones irradiées et zone d'exclusion
Zones irradiées et zone d'exclusion

Ces territoires sont peuplés d'environ cinq millions de personnes. En Europe de l'Ouest, c'est en Autriche, en RFA, en Italie que les dépôts mesurés furent les plus élevés. En France, les dépôts les plus importants ont été relevés dans l'Est du pays (zone 1, la France avait été divisée en quatre zones) et n'ont pas dépassé les 6 kBq/m2.

Nous allons maintenant aborder les conséquences négatives considérables sur l'écosystème de ces rejets.

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